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La lettre

Biographie



















































Repères biographiques



Rose Marie Cordier est née le 21 mai 1880 ( RM dans les bras de sa mère ) à Paris, dans une famille Lorraine trés attachée à son histoire.

Elle bénéficie d'une certaine aisance dans son enfance et son adolescence, ( RM en tenue d´escrime) grâce à l´essor de la maison de couture familiale.

Elle aidera d´ailleurs au développement de cette maison( élégance)

Elle épouse à 19ans Georges Coron son aîné de 9 ans (photo du mariage).

Leur premier fils , Robert né à Paris en 1901.

Mais sa mère décède à Tremblecourt et le jeune couple va s´installer auprés de son père à Tremblecourt où naîtra leur second fils André en 1903.

Le beau Georges , Parisien de naissance s´est il lassé d´ une vie trop rurale, dans un trop petit village? Toujours est il que le couple repart vivre à Granville (photo prise à Granville) avant de revenir sur Paris.

Là, ils se séparent, à sa demande et elle entreprend des études d´infirmière à l´hôpital Necker. Ces études vont durer 3 ans. Elle est reconnue comme compétente mais d´un caractère affirmé. Elle parviendra jusqu´au grade de surveillante générale, avant d´être mise en disponibilité sur sa demande, à la veille de la guerre.

Pendant ce temps, elle confie ses fils à son père qui vit à Tremblecourt. C´est là qu´elle se trouve lorsque le conflit éclate.

Elle s´engage comme infirmière dés le début du conflit et sera décorée de la médaille de la reconnaissance Française paru au Journal Officiel du 3 Octobre 1920.
Elle passe plusieurs mois sur le front, dans des hôpitaux improvisés à Rambucourt (Vosges) du 4 août au 6 septembre 2014.
puis à l´infirmerie de la gare de Joinville (Haute Marne) du 6 au 17 septembre, avec le Docteur Streff, (d´où elle repart en proie à de vives inquiètudes sur le devenir de sa famille).
puis dans l´hôpital temporaire 7 , hôpital de 300 lits, à Neufchâteau, où son dévouement aux blessés est particulièrement remarqué, refusant de les quitter elle dort dans une cage d´escalier proche de sa salle. Elle y reste jusqu´au 19 Mars 1916.
Il est signalé dans le dossier qui accompagne la demande de médaille que «les formations sanitaires de Rambucourt, Joinville et Neufchâteau ont été soumises à un bombardement continu.»
Elle est ensuite affectée à l´hôpital 101 à Clermont Ferrand , «dans le service de la stérilisation des anesthésies et des soins aux grands blessés» hôpital dont elle partira en Avril 1916 «pour sauver ses enfants des bombardements de Nancy.»

Elle part en Algérie, son fils aîné étant mobilisé Outre mer, son second fils s´y installe et y fera souche. Elle s´y fixe également (photo 52 ans)

Elle décède à Mostaganem le 9 janvier 1944.