!DOCTYPE HTML PUBLIC "-//W3C//DTD HTML 4.0//EN"> UNE INFIRMIERE DANS LA GUERRE DE 1914 1918

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La lettre

Biographie



















































La lettre feuillet 2



2/ espérance vague hélas, on voulait encore douter mais l´on ne dormait plus on attendait. L´attente, elle fût courte, Henri, Simon arrivaient faire leurs adieux, il était 4 Heures du matin. Chaque maison était debout les jeunes gens étaient prêts, Ils avaient le cœur gros mais l´heure de la revanche sonnait et tous étaient prêts à faire leur devoir ; les adieux étaient tristes mais tous nos jeunes lorrains avaient une parole d´encouragement  les mères, les femmes, les sœurs, tous retrouvaient leurs chères croyances et au cou de celui qui partait on suspendait la médaille bénie ; on doutait encore, la mobilisation ne veut pas dire la guerre, on voulait encore espérer. L´espérance fût courte, sur les murs de la mairie on affichait bientôt la déclaration, les monstres avaient violé nos frontières l´heure de la réparation venait de sonner.
A la consternation, à l´abattement du premier moment l´énergie de notre race a fait place, on doit imposer silence aux enfants, on leur fait comprendre qu´ils doivent être prudents, qu´ils doivent être silencieux, presque muets. On a vu partir les grands, on sait la bestialité immonde de cette race, on tremble pour les plus jeunes   c´est que nos enfants sont élevés dans la haine de ce peuple, qu´ils ont grandi bercés par les récits de ce qu´avaient souffert nos aînés .ils savent que l´Alsace et la Lorraine un jour doivent redevenir Françaises




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